The End is encore coming

CE matin, j’ai obéi à l’appel de mes post it et de mon bic 4 couleurs préférés. Depuis des semaines, je résistais parce qu’au fond de moi, je savais que c’était trop tôt. Il y avait des high très high et des low très low.

🌟 Mille fois, je suis tombée en amour pour mes nouveaux personnages.

🌟 Trois mille fois, j’ai failli me faire arrêter dans le métro parce que je me marrais toute seule en pensant à eux.

🌟 Cinq mille fois, j’ai failli envoyer un message à ma magique éditrice chez Pygmalion pour lui dire que je partais élever des Hugh Grant dans le Larzac pour une durée indéterminée (le mieux, c’était qu’elle compte en siècles).

🌟 Huit mille fois, j’ai frôlé l’overdose de cheesecake en essayant de me remonter le moral parce que mon ordi refusait d’écrire ce roman.

🌟 Et ce matin, le miracle s’est produit. En me réveillant, j’ai su que le temps des post it était revenu. Celui des petits détails soufflés par mes personnages qui n’ont plus besoin de moi pour exister.

🌟 Merci à eux d’avoir une fois encore accepté de naître sur le papier.

J’ai hâte de vous les présenter 💛